Le pantalon de travail habille de nombreuses professions : artisan, professionnel de l’hôtellerie ou de la restauration, ouvrier de chantier, ingénieur du Btp, employé de logistique, sapeur-pompier, technicien, travailleur manuel ou bûcheron… Des lois et des normes européennes, déterminent son entretien, sa qualité et son usage. Les progrès de l’industrie textile ont apporté de nombreuses améliorations à ces articles en terme de qualité, de confort, d’efficacité, de performance, de sécurité au travail et de protection contre les salissures.

Les différentes caractéristiques du pantalon de travail

Il est loin le temps du simple « bleu de travail », avec sa longue fermeture éclair sur le devant, ou du tablier d’usine des chefs d’atelier. Ces vêtements professionnels, dont la seule justification était de protéger contre les salissures, ont passé l’âge. En simple coton, non renforcé, ils ne servaient qu’à recouvrir des vêtements de ville, pour ne pas les salir.
Désormais, le pantalon de travail a bien d’autres qualités. Il peut protéger contre les intempéries. Il peut être antistatique, et anti-feu. Il peut apporter une haute visibilité, en étant réfléchissant. Il peut protéger des coupures. Il s’adapte aux risques inhérents à chaque métier. Le lourd coton ouvrier du XIXème siècle a fait place à des tissus plus légers, polyester ou synthétiques, plus facilement lavables et plus agréables à porter.

Le pantalon de travail moderne est conçu dans un tissu capable de résister à un lavage intensif. La norme EN ISO 15797 désigne les tissus résistants aux plus hautes températures de lavage, jusqu’à 75 degrés Celsius. La norme EN ISO 20471 (révision de la norme EN 20471) régit les vêtements de signalisation, à haute visibilité. Sûr d’être bien vu, sur un chantier ou sur une route, le travailleur peut se concentrer sereinement sur ses missions. La norme EN 530 prouve la capacité du tissu à résister à l’abrasion, c’est-à-dire à l’usure par frottement. Des renforts de tissus peuvent être placés sur les parties du corps les plus vulnérables à l’usure, par exemple aux genoux (norme EN 14404).

Certains tissus ont aussi une très bonne résistance à la chaleur, et à l’abrasion. D’autres répondent à la norme EN 342, qui note la résistance au froid. Particulièrement fonctionnels, certains pantalons ont aussi des poches aux formats étudiés, pour recueillir divers outils, à avoir toujours sous la main.

Les différents secteurs dans lesquels ils sont utilisés

Selon le métier pour lequel il est utilisé, le pantalon de travail actuel peut être large et multipoches, ajusté, ou même équipé de bandes réfléchissantes. De nombreux modèles de pantalons de travail, tels que ceux vendus par roidutablier.com  sont disponibles pour homme comme pour femme.

Le pantalon multipoche ample est tout indiqué pour les artisans réparateurs et bricoleurs, qui doivent toujours avoir sous la main les outils utiles. A ne pas oublier, des passants larges à la ceinture permettent un bon maintien du pantalon, notamment quand les poches sont pleines. Le mieux est aussi de prévoir un pantalon taille haute, pour éviter un courant d’air dans le bas du dos. Avec des renforts aux genoux, le pantalon de travail aide ceux qui travaillent fréquemment agenouillés, par exemple les carreleurs et les parqueteurs. Certains modèles disposent aussi de poches au niveau des genoux, pour y glisser une plaque en mousse.

Mais un bon pantalon de travail ne se porte pas forcément près du sol. Il peut aussi servir aux monte-en-l’air et à ceux qui doivent accéder à des zones difficiles d’accès. Suffisamment ample, le pantalon des plombiers, des réparateurs de canalisations et des charpentiers ne doit pas se déchirer à l’entrejambe quand le travailleur fait quelques acrobaties. Il est renforcé aux endroits adéquats. Pour les travaux en extérieur, par exemple pour les couvreurs et les ouvriers zingueurs, il doit aussi être capable de le protéger des aléas du climat. Il doit être coupe-vent et en tissu déperlant.

Les artisans en atelier, notamment ceux qui travaillent le bois, feront attention de s’équiper avec une combinaison de travail confectionnée dans un tissu lisse, qui n’accroche pas les sciures de bois. La coupe doit offrir une certaine aisance de mouvements, pour préserver le plaisir du travail. Mais elle doit aussi être ajustée, suffisamment près du corps, pour qu’il n’y ait pas de danger avec les outils de découpe. Ce type de pantalon de travail, léger mais solide, un peu ajusté tout en étant confortable, est celui des menuisiers et des ébénistes.

Il possède souvent deux grandes poches latérales, qui suffisent pour recueillir les quelques outils utiles, sans alourdir l’ensemble. Un lavage très fréquent peut être imposé par la présence d’huiles et d’hydrocarbures : le pantalon fait d’un mélange de polyester et de coton est le pantalon utile pour travailler dans les garages.

Le pantalon des cuisiniers professionnels doit offrir une bonne tenue, une capacité impeccable aux lavages fréquents, mais aussi une protection individuelle contre les fortes chaleurs des fourneaux. Il faut donc un tissu solide et facilement lavable. La tradition veut souvent qu’il soit blanc.
Ce n’est pas tout, pour les professionnels des chantiers, les artisans du gros œuvre et de la maçonnerie, les agriculteurs et les paysagistes, il faut un pantalon de travail à la fois solide et qui protège bien de la pluie et du froid. Ce pantalon épais, robuste et déperlant doit aussi être suffisamment respirant à la belle saison. Certains tissus peuvent être résistants aux produits chimiques : c’est une protection supplémentaire.

Les professionnels de la voirie et, d’une façon générale, les travailleurs de nuit, ont tout intérêt à posséder un pantalon particulièrement visible, avec bandes fluos et réfléchissantes. Il en va de leur sécurité ! La haute visibilité de certains pantalons de travail les rend indispensables, par exemple, sur les autoroutes. Le pantalon de travail peut ainsi être un équipement de protection à part entière : il faut être vu par les automobilistes à au moins 150 mètres. Le matériel rétro-réfléchissant ou fluorescent dont un pantalon de travail est paré doit être de bonne qualité, pour résister à la pluie, aux variations de températures, aux expositions aux UV, aux lavages, et continuer de briller après plusieurs mois d’utilisation. Enfin, le tissu spécial de certains vêtements professionnels permet de les protéger contre les risques chimiques, ou la contamination radioactive.

Pour certaines professions ils sont obligatoires

Les métiers ont souvent des normes de sécurité, qui concernent notamment les vêtements de travail. C’est important, pour réduire les risques d’accidents. Ainsi, les professionnels travaillant sur chantier avec des machines importantes doivent porter des vêtements qui les protègent contre le happement (norme EN 510). Leurs vêtements doivent être robustes et d’une coupe étudiée, avec par exemple des dispositifs de fermeture sans pièces flottantes, et des coutures rabattues à l’intérieur. Les agents travaillant en extérieur, de jour comme de nuit, notamment en bords de route, ou dans les aéroports, doivent pouvoir être bien vus grâce à leurs vêtements.

Certains métiers veulent aussi préserver la santé de leurs travailleurs. C’est par exemple le cas pour ceux qui travaillent souvent à genoux, et qui sont exposés à des lésions douloureuses des cartilages. Mieux vaut prévenir que guérir, et un bon pantalon de travail, avec renforts aux genoux, peut être la solution pour les plombiers, les carreleurs, les charpentiers et les couvreurs.

En France, on constate que plusieurs millions de personnes ont l’obligation de porter une tenue adaptée à leur profession. Il en va de leur sécurité, et de leur santé. Le vêtement de travail ne protège pas que des salissures, même si c’était sa fonction première. Il protège désormais de tous les risques professionnels. Un ouvrier, un artisan, un professionnel de valeur, doit pouvoir travailler longtemps, et avec plaisir.

Enfin, il y a un autre aspect dans l’obligation de port d’un pantalon de travail, c’est celui de l’appartenance à un groupe. Ici, le pantalon de travail devient stylé. Il est généralement assorti avec le haut du costume professionnel, il exprime la fierté de faire partie d’une équipe, et peut être personnalisé par un logo. C’est notamment le cas du pantalon de travail des métiers de la restauration, où l’allure et la présentation sont importantes. C’est aussi la tenue qui permet de repérer un professionnel sur son lieu de travail (grande surface, société de transport, usine automobile…).

Les avantages du pantalon de sécurité

Le pantalon de sécurité est à distinguer des simples vêtements de travail standard, et des vêtements d’images, ou des uniformes. Selon l’étendue du risque à couvrir, qui peut aller d’un risque mineur à un risque mortel, il est plus ou moins renforcé et sécurisant. Cependant, le pantalon de sécurité ne fait pas qu’amoindrir les risques du métier, qu’il s’agisse pour un pompier ou un cuisinier d’être brûlé, ou pour un agent de voirie d’être renversé sur le bas-côté.

Il possède aussi les qualités des autres vêtements de travail. Un pantalon de sécurité est un outil de travail à part entière : confortable, bien coupé, il allège la fatigue. Bien étudié, avec par exemple des poches en nombre nécessaire, il permet de gagner en efficacité. Il rend le travailleur plus performant.
Les pantalons de sécurité actuels peuvent même représenter l’image d’une entreprise. Ils sont désormais beaux, bien coupés, de coloris variés. Finalement, un bon pantalon de sécurité n’a que des avantages.

Les différents types de pantalons de sécurité

Un pantalon de travail doit être pratique et fonctionnel, avec par exemple de nombreuses poches, ou une ceinture élastique. Il doit être robuste, capable de servir pendant des années. Il se doit aussi d’être facile d’entretien. C’est important, car une propreté impeccable véhicule une image positive pour le travailleur et son entreprise. Enfin, il doit être confortable, à la fois par sa coupe et par la qualité de son tissu, qui doit être respirant et adéquat vis-à-vis des températures de travail.

Le 100% coton résiste aux fortes températures et sont légers à porter. Il est donc indiqué pour les métiers de soudeurs et toutes les professions qui approchent des métaux en fusion. Le polycotton (65 à 67% polyester, 33 à 35% coton) résiste bien à l’abrasion et aux lavages, il convient pour les métiers salissants tels que celui des mécaniciens ou des employés dans le nettoyage industriel. Le cotonpoly (60 à 65% coton, 35 à 40% polyester) est très robuste, et utilisable en toute saison, car chaud l’hiver et respirant l’été.

Le grammage du tissu influence sa solidité : plus il est élevé, plus le tissu est résistant. D’autres matières, telles que le sergé, le velours, le cordura, le tissu extensible stretch (97% de coton, 3% spandex), sont parfois utilisées, selon le but à atteindre, pour la sécurité et le confort du travailleur.

Muni de toutes ces qualités, le pantalon de sécurité est un allié au quotidien. Mais il doit surtout remplir sa mission de sécurité. Il est classé selon la protection qu’il doit apporter. Il y a d’abord les protections mécaniques, contre les risques de coupure ou de happement par une machine. Il y a aussi les protections physiques, qui concernent les risques d’incendie, de proximité avec des fortes chaleurs, de haut voltage électrique, et de toxicité chimique ou radioactive.

Des pantalons spécifiques existent en cas d’utilisation d’un couteau, d’un hachoir, d’une hache, d’une scie mécanique ou motorisée, d’une tronçonneuse (norme EN 381), de machines d’industrie ou d’engins de chantier, avec risque de happement. Leur tissu est particulièrement solide, pour protéger des risques d’abrasion, des coupures et des éventuelles perforations. Bien sûr, pour ces métiers, le pantalon ne fait pas tout, et doit être accompagné de chaussures de sécurité, voire de guêtres spéciales anti-coupures.

D’autres métiers à risque protègent le travailleur de son environnement : c’est la tenue de travail du contact avec le feu, ignifugé. C’est le pantalon étanche qui résiste à la pénétration de l’eau, celui des marins par exemple. C’est le pantalon des températures extrêmes ou des zones toxiques. Il y a aussi les pantalons de signalisation, pour être bien vu, de jour comme de nuit, lors d’un travail en extérieur. Selon le danger potentiel, la superficie couverte par le matériau fluorescent et rétro-réflecteur est plus ou moins grande.

Robuste, souple, respirant, le pantalon de travail sait s’adapter à chaque métier, afin que le travail reste un plaisir. Il faut avant tout miser sur la qualité, pour qu’il accompagne son propriétaire longtemps. Pour les professionnels, le pantalon de travail est un véritable outil.